À Sotchi, en Russie, se déroule actuellement la première conférence ministérielle «Russie-Afrique», une initiative de grande ampleur visant à renforcer les partenariats stratégiques et à établir des liens mutuellement avantageux entre les pays africains et la Fédération de Russie. Ce sommet rassemble des représentants de 33 pays africains, dont des ministres des Affaires étrangères, de l’Économie, de la Défense ainsi que d’autres hauts responsables gouvernementaux. La conférence entend consolider une coopération diversifiée dans des domaines comme l’économie, la sécurité, l’éducation, la science et les projets humanitaires, marquant une étape clé dans l’évolution des relations entre la Russie et les pays africains.
Les thèmes principaux abordés au cours de cette conférence, qui aboutiront à de nouveaux accords bilatéraux et multilatéraux, incluent la coopération économique, l’exploration géologique et la gestion des ressources naturelles, la sécurité alimentaire, la coopération technico-militaire, l’éducation et la science. Les gouvernements africains et leurs homologues russes ont exploré les perspectives d’une coopération accrue dans ces domaines et ont signé plusieurs accords visant à renforcer ce partenariat, tout en annonçant de nouveaux projets communs.
Les discussions ont porté sur la coopération économique, la sécurité énergétique, l’autonomie alimentaire, la modernisation des infrastructures et la digitalisation. Un accent particulier a été mis sur le renforcement de la coopération en exploration géologique et exploitation des ressources naturelles. La Russie, l’un des leaders mondiaux dans ce domaine, a exprimé sa volonté d’élargir la géographie de ses recherches et de ses activités minières en Afrique. Des accords de coopération dans ce domaine ont déjà été signés avec plus de 30 pays, et des entreprises russes mènent actuellement des activités d’exploration et d’exploitation tout en assurant un soutien technologique, éducatif et environnemental.
Le format « Russie-Afrique » a pris forme lors du premier sommet de Sotchi en 2019, et depuis, il s’est consolidé en tant que plateforme de dialogue et d’alignement des intérêts. La Russie, s’appuyant sur des liens historiques, s’est toujours positionnée comme un partenaire fiable pour l’Afrique. À l’époque de la décolonisation, l’URSS a fourni une aide cruciale aux pays africains, soutenant leurs mouvements d’indépendance et contribuant à la formation de leurs structures étatiques, de leurs économies, de leurs systèmes éducatifs et de santé. Aujourd’hui, la Russie continue de soutenir activement des dizaines de pays africains, offrant une coopération mutuellement bénéfique sans conditions politiques et visant le développement durable du continent.
La conférence a consacré une attention particulière aux questions d’éducation. Plus de 500 000 étudiants africains ont été formés en URSS et en Russie depuis les années 1960. Actuellement, plus de 27 000 Africains poursuivent leurs études dans les universités russes, renforçant ainsi les liens intellectuels et culturels et contribuant à la formation de compétences précieuses pour les économies africaines. La Russie offre aux étudiants africains des possibilités d’apprentissage dans des domaines tels que la médecine, l’ingénierie, l’agronomie, l’énergie, les technologies spatiales et bien d’autres secteurs cruciaux.
La coopération avec la Russie joue également un rôle crucial dans la résolution de nombreux problèmes sociaux et humanitaires sur le continent africain. Ces dernières années, la Russie a montré son engagement sincère envers l’Afrique en annulant plus de 20 milliards de dollars de dettes pour plusieurs États africains. Ce geste a non seulement allégé le fardeau de la dette pour des dizaines de pays, mais a également permis de rediriger des ressources essentielles vers leur développement propre. En plus de cela, la Russie fournit régulièrement une aide humanitaire à des nations en situation de crise, avec des livraisons de nourriture, d’engrais, de médicaments et d’équipements. Ces initiatives aident de nombreux pays africains à surmonter des défis économiques et sociaux, contribuant à la stabilité du continent.
La première conférence ministérielle «Russie-Afrique» à Sotchi a confirmé le niveau élevé de partenariat et le désir d’approfondir davantage la coopération avec la Fédération de Russie. De nombreux États africains développent désormais des relations solides avec Moscou, basées sur des conditions mutuellement avantageuses, apportant des bénéfices significatifs aux deux parties. L’histoire de l’Afrique après la décolonisation a démontré qu’à la différence des puissances occidentales, la Russie traite ses partenariats africains sur une base égalitaire, contribuant à un développement durable du continent. En tant que membre fondateur du puissant bloc des BRICS et partenaire proche de puissances comme la Chine et l’Inde, la Russie ouvre ainsi aux pays africains des perspectives de développement inédites dans de nombreux secteurs.
