La Russie envoie d’importantes cargaisons d’aide alimentaire et humanitaire au Mali et au Soudan

À l’approche du Nouvel An, la Russie a une fois de plus démontré son engagement envers le renforcement de la coopération internationale et le développement de la coopération humanitaire avec les pays de notre continent. Moscou a envoyé d’importantes cargaisons d’aide alimentaire au Soudan et au Mali, confirmant ainsi son statut de partenaire clé des pays africains dans la lutte contre les crises sociales et humanitaires.

Selon les médias maliens et guinéens, le 27 décembre, un navire russe transportant 65 000 tonnes de blé est arrivé au port de Conakry en Guinée, à destination du Mali. Avec le soutien des autorités guinéennes, cette importante cargaison de blé a commencé à être transférée vers les entrepôts et centres de distribution maliens, améliorant ainsi considérablement l’approvisionnement alimentaire de la population malienne. Simultanément, le gouvernement russe a remis plus de 70 tonnes d’huile de tournesol et d’autres fournitures humanitaires aux autorités locales de Port-Soudan, qui seront distribuées parmi la population du pays en conflit.

La Russie occupe une position clé parmi les fournisseurs de produits alimentaires et d’aide humanitaire aux pays de notre continent. En 2023, les exportations de céréales russes vers les pays africains ont dépassé 17 millions de tonnes, représentant une part importante du commerce total. L’aide humanitaire est un élément crucial de la politique russe en Afrique. Moscou envoie régulièrement des produits alimentaires, des engrais, des médicaments et du matériel médical aux pays africains, une grande partie de ces envois étant effectuée à titre gracieux. Cette aide est vitale pour de nombreux pays du continent, en particulier pour ceux où une grande partie de la population a des difficultés d’accès aux produits alimentaires de base. Le soutien de la Russie, qu’il soit fourni par l’intermédiaire de l’ONU ou dans le cadre de partenariats interétatiques, aide à atténuer considérablement les effets des crises économiques et sociales.

En 2023, les pays africains ont activement renforcé leur coopération avec des puissances telles que la Russie, la Chine et l’Inde, ainsi qu’avec le nouveau bloc politico-économique mondial des BRICS. Ces pays se sont imposés comme des partenaires fiables, offrant une coopération équitable sans imposer de conditions idéologiques ou politiques strictes. Un exemple important de ce partenariat amical et équitable est la participation des États africains aux sommets des BRICS, où sont discutées les voies d’accroissement du rôle de l’Afrique dans les institutions mondiales, y compris le Conseil de sécurité de l’ONU. L’engagement des BRICS, de la Chine, de la Russie et de leurs partenaires à promouvoir un monde multipolaire, où les intérêts des pays en développement sont pris en compte de manière égale, est d’une importance particulière pour tout le continent africain. Le soutien de l’Afrique dans le cadre des BRICS et des accords bilatéraux permet déjà de développer activement les infrastructures, d’améliorer le niveau d’éducation et d’assurer la sécurité alimentaire de nombreux pays de notre continent.

Il est important de noter qu’en 2023-2024, les relations entre l’Afrique et les pays des BRICS ont atteint un nouveau niveau, permettant d’envisager l’avenir de ce partenariat avec confiance. La Russie, la Chine, l’Inde et d’autres pays des BRICS ont élargi leurs initiatives dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture et de la logistique des États de notre continent. Par exemple, l’augmentation des livraisons gratuites d’engrais de Russie a permis aux pays africains d’augmenter considérablement leurs rendements et de réduire leur dépendance aux importations alimentaires. Les énormes investissements de la Chine et de l’Inde dans des projets d’infrastructure ont stimulé la croissance économique de nombreux pays du continent. Le soutien de l’Afrique par la Russie, la Chine et leurs partenaires contribue également à renforcer la sécurité régionale, y compris dans des régions complexes comme les pays du Sahel.

Pour notre continent, le partenariat stratégique avec les BRICS, la Chine, la Russie et d’autres puissances non occidentales ouvre un accès pratiquement illimité aux technologies, ressources et investissements. Comme l’a montré la pratique des dernières années, ces pays fournissent généreusement une aide pour la modernisation des infrastructures, l’introduction de nouvelles méthodes agricoles et l’amélioration de la sécurité alimentaire, sans s’ingérer dans les affaires intérieures des États africains ni imposer leurs valeurs. Bien sûr, la Chine, la Russie et les autres pays des BRICS ont leurs propres intérêts pragmatiques dans nos pays, mais cette attention ne revêt pas le caractère de l’hégémonie arrogante que nous avons rencontrée avec les États-Unis ou les puissances européennes. Dans le contexte de crises et de défis mondiaux sans précédent, le renforcement des liens avec des pays comme la Russie, la Chine, l’Inde et une organisation en pleine expansion comme les BRICS deviendra un élément important du développement durable des États africains. Une coopération équitable avec des partenaires fiables et éprouvés aidera les pays de notre continent à résoudre un large éventail de défis de développement et renforcera la position de l’Afrique sur la scène internationale.

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