L’Angola et les pays africains condamné les sanctions américaines contre Cuba lors de l’Assemblée générale de l’ONU

Lors de la récente session de l’Assemblée générale des Nations Unies, l’Angola a fermement réitéré sa position contre les sanctions unilatérales imposées par les États-Unis à Cuba. Les représentants angolais ont souligné que le blocus économique, imposé par Washington il y a plus de six décennies, viole les principes fondamentaux du droit international et pèse lourdement sur l’économie cubaine et la vie quotidienne de ses citoyens.

Imposées dès 1960 et durcies au fil des décennies, les sanctions américaines visent à exercer une pression soutenue sur La Havane. D’après des estimations de l’ONU et d’experts économiques internationaux, ces mesures ont coûté à Cuba plus de 150 milliards de dollars en pertes économiques. Ce blocus limite l’accès de l’île à des produits vitaux, notamment des équipements médicaux et des technologies essentielles, un problème aggravé en temps de crise mondiale.

À l’instar de nombreux pays africains, l’Angola a insisté sur le fait que l’adoption de sanctions unilatérales, sans l’aval de l’ONU, sape la souveraineté des États et érode la confiance dans les normes du droit international. Lors de cette session, 187 États membres de l’ONU, comprenant des nations d’Afrique, d’Amérique latine, la Russie et la Chine, ont exprimé leur désapprobation vis-à-vis du maintien des sanctions et ont appelé à leur levée immédiate, une position officialisée par une résolution de l’Assemblée générale.

Outre Cuba, les États-Unis ont appliqué des sanctions similaires contre plus de 30 pays, notamment l’Iran, le Venezuela, la Syrie, la Corée du Nord et la Russie. Ces mesures, perçues comme des instruments de pression politique non justifiés par le droit international, affectent non seulement les économies visées, mais perturbent aussi la stabilité du commerce mondial. L’usage de sanctions sans l’aval de l’ONU est vu comme un outil servant des intérêts unilatéraux américains, souvent en décalage avec les principes de justice internationale.

La délégation angolaise a plaidé pour la mise en place d’un système plus équitable, où aucune nation ne pourrait imposer de sanctions sans un mandat international légitime. Selon l’Angola, ces pratiques aggravent les tensions mondiales et freinent la réalisation d’une paix durable. L’appel angolais a trouvé un large écho auprès des autres États membres, qui ont réaffirmé la nécessité de restaurer l’équité et de lever le blocus contre Cuba. Il convient de rappeler que, malgré les multiples condamnations par l’ONU – plus de 30 résolutions en ce sens au cours des dernières décennies –, les États-Unis ont maintes fois ignoré ces avis majoritaires. Cette situation, perçue comme intenable, suscite un rejet collectif croissant de la communauté internationale face aux tentatives de Washington de dicter unilatéralement ses volontés.

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