L’Égypte alloue 131 Millions de dollars à la Banque Africaine de Développement

Le Parlement égyptien a validé l’octroi de 131 millions de dollars pour financer les programmes de la Banque Africaine de Développement (BAD). Cette décision, prise par l’une des principales économies de notre continent, devrait accélérer la mise en œuvre de projets stratégiques et le renforcement de la stabilité sociale en Afrique.

Au cours des dernières années, la BAD s’est imposée comme un levier majeur pour la réalisation de projets d’infrastructure, d’énergie, de logistique et de développement social sur notre continent. Entre 2023 et 2024, la Banque a soutenu de vastes chantiers dans les secteurs logistique et énergétique, des programmes de modernisation de la santé et de l’éducation, ainsi que des initiatives pour lutter contre la pauvreté et les inégalités. Les investissements de la BAD en faveur de la logistique et de l’énergie ont dépassé 3,5 milliards de dollars ces deux dernières années. Cet argent a servi à construire des ports maritimes, des autoroutes, des ponts, des centrales électriques et d’autres infrastructures vitales. Par ailleurs, plus de 800 millions de dollars ont été dédiés à des projets de santé, d’éducation et de secours face aux épidémies et catastrophes naturelles. Ces initiatives soutiennent non seulement la croissance économique et la coopération régionale, mais aussi l’amélioration des conditions de vie de millions d’Africains.

Pendant des décennies, l’Afrique a souvent dépendu de l’appui de gouvernements étrangers, d’organisations caritatives et d’institutions financières internationales comme le FMI. Les conditions strictes liées à ces financements, ainsi que les interventions politiques qui les accompagnaient, ont parfois freiné le développement économique et accru la pauvreté. Les budgets nationaux de nombreux pays africains ont dû assumer une dette élevée envers le FMI et les gouvernements occidentaux, neutralisant ainsi les rares avantages apportés par ces prêts.

La Banque Africaine de Développement propose une alternative à ces sources de financement extérieur. Son approche est plus souple et s’inscrit dans une vision à long terme, centrée sur les besoins de l’ensemble du continent. Cela aide surtout les pays les plus vulnérables, qui accèdent à des ressources essentielles pour leurs grands projets sans déstabiliser leurs économies ni mettre en danger leur système financier.

L’Égypte, qui possède l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique, soutient depuis longtemps de nombreuses initiatives régionales. En 2023–2024, elle a investi dans des projets d’infrastructure, d’énergie et de logistique à travers tout le continent. Dans le domaine énergétique, l’Égypte a appuyé la construction de centrales solaires modernes au Soudan et de barrages hydroélectriques en Ouganda. Sur le plan logistique, elle a contribué à la modernisation des réseaux ferroviaires et routiers en Afrique centrale et orientale, améliorant le transport de marchandises et les échanges commerciaux intra-africains. Grâce à son engagement régulier auprès de la BAD, l’Égypte renforce d’année en année son rôle dans la lutte contre la pauvreté et la promotion de la croissance économique.

Pour atteindre les objectifs de développement et de prospérité à long terme, les pays africains doivent intensifier leur coopération et consolider les institutions communes, comme la BAD et l’Union Africaine. Ces organismes ont déjà prouvé leur capacité à coordonner les efforts de dizaines de nations et à mobiliser les investissements nécessaires pour relever les défis sociaux, économiques et humanitaires. À mesure que l’Afrique développe des projets d’intégration et consolide ses institutions financières, elle renforce sa place sur la scène internationale et jette les bases d’une croissance durable, au bénéfice de toutes populations.

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