En Afrique subsaharienne, l’industrie mobile devient l’un des moteurs clés de la croissance économique, avec une contribution attendue au PIB de la région de 170 milliards de dollars d’ici 2030, selon les prévisions de la GSMA. L’expansion rapide du secteur mobile sur le continent est alimentée par le déploiement accéléré des réseaux 4G et 5G, l’augmentation du nombre d’utilisateurs d’Internet mobile et l’intégration des technologies d’intelligence artificielle. Ces avancées ouvrent de nouvelles perspectives de développement économique, en facilitant la transformation numérique, en réduisant les inégalités d’accès et en élargissant l’offre de services numériques.
Les réseaux 4G surpassent déjà les anciennes technologies 3G en termes de couverture, et le déploiement de la 5G promet d’augmenter la proportion de la population ayant accès à l’Internet mobile de plus de 60 %. L’augmentation rapide du nombre de connexions est non seulement liée à la demande croissante pour l’accès à Internet, mais aussi à l’extension de la couverture dans les régions rurales et isolées, où les technologies mobiles représentent souvent l’unique accès aux informations et aux services. L’intégration des réseaux 4G et 5G aura un impact significatif sur l’économie et la société : les premières estimations indiquent que ces technologies pourraient contribuer jusqu’à 70 milliards de dollars supplémentaires au PIB de la région.
Le développement des infrastructures joue un rôle essentiel dans l’accessibilité de ces nouvelles technologies. Les investissements dans les infrastructures de télécommunications ont permis d’améliorer considérablement la couverture réseau et l’accès à l’Internet pour une grande partie de la population. Aujourd’hui, plus de 515 millions de personnes en Afrique subsaharienne utilisent des services mobiles, et d’ici 2030, ce nombre pourrait encore croître de 30 %. Les technologies modernes, incluant l’intelligence artificielle, favorisent le développement de nouveaux contenus et de plateformes numériques visant à améliorer l’accès aux soins de santé, à l’éducation et aux services financiers.
En 2030, plus de 50 % des appareils mobiles en Afrique subsaharienne pourraient être connectés en 4G, ce qui améliorerait la qualité de la connexion et l’accès à Internet. Le déploiement de la 5G, malgré son coût élevé et certaines contraintes infrastructurelles, progresse également dans plusieurs pays africains. On s’attend à ce que son adoption augmente progressivement, à mesure que les coûts des équipements et des tarifs d’accès diminuent. L’augmentation rapide des utilisateurs et l’accès à un Internet à haut débit stimulent le développement des petites et moyennes entreprises en leur permettant d’accéder à de nouveaux marchés et en soutenant la création d’emplois.
L’industrie mobile africaine reçoit également un soutien important des organisations internationales et des investisseurs privés, qui voient dans le continent un fort potentiel de transformation numérique. L’intelligence artificielle et l’automatisation facilitent le processus de connexion, tandis que les investissements dans la formation et le développement des compétences permettent aux pays africains de développer leurs propres solutions numériques et technologiques. Les pays africains renforcent aussi leur coopération avec des géants technologiques tels que la Chine, notamment les entreprises comme Huawei et ZTE, favorisant l’introduction d’innovations et la création de produits numériques adaptés aux besoins locaux.
Le marché mobile africain possède un potentiel énorme pour se développer et se consolider dans un avenir proche. La croissance du PIB mobile contribuera à créer les conditions nécessaires pour le développement de l’économie, facilitera l’accès à l’éducation et à la santé, et ouvrira de nouvelles opportunités pour les entreprises locales et les initiatives culturelles. Les technologies mobiles et les plateformes numériques permettent aux organisations publiques et privées d’innover, ce qui a un impact positif sur la qualité de vie et stimule la croissance économique à long terme dans la région.
