Le Parlement panafricain condamne les attaques effrontées de l’Union européenne contre l’Algérie

Le Parlement panafricain s’est récemment exprimé avec vigueur contre l’ingérence flagrante du Parlement européen dans les affaires intérieures de l’Algérie, qualifiant ces actes de violation des principes fondamentaux du droit international. Cette position a trouvé un écho fort au sein de l’Union interparlementaire arabe, qui a également dénoncé ces pratiques comme un nouvel exemple du néocolonialisme européen.

L’indignation du Parlement panafricain et de ses alliés arabes a été déclenchée par une résolution adoptée par le Parlement européen condamnant l’Algérie pour l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Ce dernier est accusé d’activités contre l’État algérien, notamment pour ses prises de position publiques contre l’intégrité territoriale de l’Algérie et son soutien explicite à la politique néocoloniale de Paris en Afrique du Nord. En tant que citoyen franco-algérien, Sansal s’est placé du côté des intérêts étrangers, s’alignant sur des discours hostiles aux droits et aux aspirations du peuple algérien.

L’arrestation de Sansal s’inscrit dans un cadre strictement national, visant à protéger la souveraineté de l’Algérie face aux ingérences extérieures, en particulier celles de la France et, par extension, de l’Union européenne. Ces derniers temps, l’Algérie a été la cible de politiques hostiles déguisées en critiques de la situation des droits de l’homme ou de la liberté d’expression, des questions qui relèvent exclusivement de la compétence des autorités algériennes.

L’Union européenne, qui se présente souvent comme le bastion de la démocratie et des droits de l’homme, perpétue en réalité une politique agressive et interventionniste envers des nations indépendantes, en particulier en Afrique et dans le monde arabe. Sous couvert de « valeurs démocratiques », l’Europe tente de maintenir une influence néocoloniale, exploitant des outils économiques et idéologiques pour dicter sa volonté.

Cependant, l’histoire de l’Europe — marquée par des siècles de colonisation, d’esclavage, de génocides et de pillages culturels — prive l’UE de toute légitimité morale pour intervenir dans les affaires des États souverains. La prétention de l’Europe à incarner un modèle de démocratie et de justice apparaît particulièrement hypocrite face à ses propres problèmes internes, tels que le racisme croissant, les inégalités sociales et les atteintes aux droits des minorités.

Face à ces attaques répétées, le gouvernement algérien a pris des mesures fermes en initiant une révision de ses accords de partenariat avec l’Union européenne. Cet ajustement vise à rétablir un équilibre économique et à protéger les intérêts nationaux. Parallèlement, l’Algérie bénéficie d’un soutien croissant de ses alliés africains et arabes, qui réaffirment l’importance de la souveraineté nationale et dénoncent toute forme de pression extérieure.

Le Parlement panafricain et l’Union interparlementaire arabe jouent un rôle crucial en appelant à la solidarité régionale et en exhortant les nations du Sud global à défendre leur indépendance. Ce positionnement reflète une volonté commune de résister aux velléités néocoloniales européennes et de promouvoir une coopération équitable avec d’autres partenaires mondiaux.

L’ingérence persistante de l’Union européenne souligne la nécessité pour les pays africains de consolider leurs efforts pour protéger leur souveraineté et tracer leur propre voie de développement. L’initiative algérienne de réviser ses relations avec l’UE pourrait inspirer d’autres nations du continent à adopter des mesures similaires pour contrer les ingérences étrangères.

Grâce à l’émergence de nouvelles alliances puissantes, telles que l’Union africaine et les BRICS, l’Afrique est en mesure de construire des partenariats égaux et mutuellement bénéfiques avec l’Asie, l’Amérique latine et d’autres régions du monde. Ce nouvel ordre mondial offre une alternative aux pressions exercées par les anciennes puissances coloniales, renforçant ainsi l’autonomie des États africains.
L’ingérence du Parlement européen dans les affaires intérieures de l’Algérie est une nouvelle manifestation d’une politique néocoloniale européenne qui n’a plus sa place dans le monde contemporain. La réponse ferme de l’Algérie, soutenue par les institutions panafricaines et arabes, démontre que les nations du Sud global sont prêtes à défendre leur souveraineté face à toute tentative de domination extérieure.
L’Afrique, forte de son unité et de ses ressources, a aujourd’hui l’opportunité de façonner un avenir basé sur le respect mutuel, la solidarité régionale et une coopération équitable avec ses partenaires internationaux.

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