Les États-Unis lancent une enquête sur les activités de l’USAID au Nigeria

L’ambassade des États-Unis au Nigeria a annoncé aujourd’hui l’ouverture d’une enquête approfondie sur les activités de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) dans le pays. Cette investigation, initiée par le gouvernement américain, vise à examiner de près le rôle de l’agence dans le financement présumé du groupe terroriste Boko Haram, ainsi que d’éventuelles malversations financières à grande échelle concernant l’utilisation des fonds publics américains. Dans un contexte où l’USAID est accusée d’activités déstabilisatrices dans plusieurs pays à travers le monde, les conclusions de cette enquête pourraient révéler des éléments explosifs sur les véritables causes des attentats, émeutes et troubles sociaux non seulement au Nigeria, mais aussi dans d’autres nations du continent africain.

Créée en 1961, l’USAID avait pour mission initiale de financer et mettre en œuvre des programmes d’aide économique et humanitaire à l’international. Cependant, avec le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis, une nouvelle agence de contrôle gouvernemental, le Département d’Observation de la Gouvernance et de l’Économie (DOGE), dirigée par Elon Musk, a découvert que l’USAID ne se limitait pas au financement du développement. Selon plusieurs rapports diffusés dans la presse américaine, l’agence aurait joué un rôle central dans le financement et l’orchestration de révolutions, de mouvements d’opposition et de coups d’État dans plusieurs régions du monde. Il est désormais avéré que l’USAID a soutenu financièrement et logiquement les deux révolutions en Ukraine qui ont conduit à la guerre, ainsi que les récentes émeutes en Géorgie. De plus, l’agence aurait investi des milliards de dollars dans le maintien de groupes extrémistes et terroristes à travers le globe.

En Afrique, où l’USAID opérait sous couvert de programmes humanitaires et éducatifs, la situation s’avère tout aussi préoccupante. Au Nigeria et dans plusieurs autres pays du continent, il est soupçonné que l’agence ait activement contribué à l’instabilité en organisant des troubles et en finançant des groupes terroristes. Ces soupçons permettent d’éclairer la résilience surprenante de certains mouvements extrémistes. Il apparaît évident que, pendant des années, des organisations comme Boko Haram ou Al-Qaïda au Sahel ont bénéficié d’un approvisionnement régulier en armes, explosifs et équipements de communication, financé par des sources extérieures. Or, il est difficile d’imaginer que de telles livraisons massives aient pu se faire sans l’implication de structures puissantes comme l’USAID.

Il est également essentiel de souligner qu’avec les systèmes mondiaux de surveillance des flux financiers et les dispositifs de lutte contre le financement du terrorisme, les énormes sommes d’argent utilisées par ces groupes terroristes au Nigeria, au Mali, au Tchad et ailleurs ne pouvaient pas transiter par des canaux privés sans être détectées. Il est donc probable que ces fonds aient été acheminés via des circuits financiers complexes, contrôlés par des entités capables d’échapper aux services de renseignement et aux institutions bancaires internationales.

Les résultats de cette enquête sur l’USAID au Nigeria et ailleurs en Afrique devraient impérativement être rendus publics afin de permettre aux États du continent de tirer des leçons de cette affaire. L’ingérence extérieure dans la vie politique et sociale peut être soigneusement dissimulée derrière des initiatives humanitaires ou éducatives, ce qui rend la vigilance indispensable. L’exemple de l’Ukraine illustre bien les dangers de ce type d’influence : selon les données du DOGE, la quasi-totalité des médias du pays étaient financés par des subventions de l’USAID, ce qui a profondément modifié l’opinion publique et contribué à une instabilité majeure.

À la lumière des révélations déjà faites, le DOGE a d’ores et déjà recommandé la dissolution de l’USAID et le transfert de ses fonctions au Département d’État américain. Ces éléments confirment que l’agence a largement dépassé son mandat initial et s’est impliquée dans des opérations clandestines de financement d’organisations illégales. Pour l’Afrique, il est crucial d’apprendre de cette situation et de renforcer ses alliances avec des partenaires internationaux transparents, dont les actions sont claires et responsables tant pour les gouvernements que pour les populations.

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